La situation du transport routier est-elle meilleure chez les voisins allemands et espagnols ? L’Union nationale du transport frigorifique (UNTF), lors de son assemblée générale du 24 novembre à Rungis, a donné la parole à Florent Chipault, manager salarié au sein du groupe allemand Nagel Logistic, et au patron espagnol Pedro Conejero, des Transports Caudete (basés à Valence). Ils ont dressé un état des lieux, devant une assemblée de 70 transporteurs attentifs. En Allemagne, 60 000 véhicules ont été retirés du marché en 2010, soit 17 % du parc total, après une chute des immatriculations de 47 %. « C’est un vrai événement qui provoque de fortes tensions », note le Français basé en Allemagne. Un pays où le « hard discount » est la norme en matière de distribution. « Ce pays s’attend à une pénurie de chauffeurs mais aussi de locatiers. Mais la question des réceptions de marchandises et du retour d’informations après livraison semble moins problématique qu’en France ». En Espagne, où 70 % des transporteurs actifs comptent moins de cinq camions, les difficultés sont autres. « Nous allons avoir un problème avec les autonomes,
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?