L’OT : Estimant avoir vécu deux années de disette, les transporteurs se disent décidés à imposer une revalorisation tarifaire pour 2011. Y a-t-il un risque de tension dans les négociations ?
Il y a deux ingrédients dans une négociation commerciale et tarifaire : l’état du marché et la qualité des relations entretenues entre le client et son fournisseur. Partant de ces éléments, je dirais que les tensions devraient être les plus fortes avec les clients qui ont eu des approches de court terme et qui ont surfé sur la crise en obtenant des baisses tarifaires. En revanche, les chargeurs qui ont misé sur le moyen terme en anticipant la sortie de crise et en jouant la continuité avec leurs transporteurs abordent les négociations 2011 avec une plus grande sérénité.
Craignez-vous une pénurie de moyens ?
Le seul scénario crédible, qui pourrait entraîner une pénurie, serait une reprise brutale et forte de l’activité économique, à l’image de ce que connaît l’industrie allemande. Aucun signe ne laisse - malheureusement - augurer un tel scénario en France. Ce qui conduira les transporteurs à adapter leurs capacités de production au rythme des évolut
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