Osons cette prédiction : et si Thierry Mariani, fraîchement installé au secrétariat d’État aux Transports, se décidait à venir présider la signature de plusieurs Charte CO2, en région par exemple et au milieu des professionnels du transport routier. Et pourquoi pas ? L’événement, forcément médiatique, serait vu comme un premier signe fort et encourageant. Plus grandiose encore : il accompagnerait Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre des Transports en titre (ne l’oublions pas !), auprès des transporteurs routiers engagés dans une démarche volontaire de réduction des émissions de CO2. Un ticket de choc pour donner une plus grande ampleur encore à une démarche environnementale, unique en Europe, placée sous le contrôle de l’Ademe. Depuis les six premières signatures de mars 2007, la liste des « engagés » volontaires s’allonge de semaine en semaine : ils sont plus de 250 entreprises et filiales à avoir paraphé le document. Elles ont trois ans pour faire leurs preuves et rentrer dans les clous, grâce à la formation, le renouvellement du matériel et l’organisation des flux de transport. Rappelons l’objectif initial : ramener d’ici à
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