Les acteurs de l’économie alsacienne continuent de se rebiffer : ils ont constitué un nouveau collectif baptisé « Taxe poids lourds : l’Alsace ne doit pas payer avant la France ». Les dix organisations signataires (FNTR Alsace, URTA, Unostra, TLF, OTRE, MEDEF Alsace, CGPME Alsace, Association des chargeurs et Usagers des Transports d’Alsace, Confédération de l’artisanat d’Alsace, FRSEA) martèlent que l’expérimentation de l’écoredevance est purement politique. Les arguments avancés sont simples. Le trafic routier ne sera pas réduit puisque 99 % des approvisionnements sont assurés par des camions, l’impact final se fera sur le consommateur, le dispositif est injuste (le trafic taxé sera essentiellement infrarégional) et arbitraire puisque l’Alsace subira une distorsion de concurrence. « Nous sommes prêts à aller devant le Conseil constitutionnel, note Jean Schmitt, patron du groupe Heppner. L’Alsace n’a pas à être traitée différemment. Nous sommes d’autant plus opposés à l’expérimentation qu’elle vise les camions à partir de 3,5 t, pénalisant pour le transport régional, alors qu’en Allemagne, la limite a été fixée à
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