L’option d’achat de la holding industrielle Bavaria Industriekapital sur 100 % du groupe Mory court jusqu’au 31 décembre. La période des audits et contrôles (dite de « due diligence ») est toujours en cours. La cession, suivie de près par Bercy, se ferait pour une « valeur symbolique ». Le groupe Mory, dont la quasi totalité de l’immobilier a été cédée, fait face à un endettement et à des arriérés fiscaux et sociaux importants. La crise économique des deux dernières années aurait coûté au messager 30 M €, dont 20 M € pour financer 1 500 départs et stabiliser les effectifs à 5 300 personnes. L’utilisation de l’affacturage à grande échelle lui permet de financer son fonds de roulement et a réduit d’une trentaine de jours les délais de paiement. Rappelons qu’un mandataire ad hoc a été nommé par le tribunal et qu’un moratoire sur les cotisations Urssaf a été appliqué. Depuis les négociations avortées avec Kuehne & Nagel, durant l’été 2007, et la tentative infructueuse de reprise de DHL Express en 2009 (finalement passé sous la coupe de Caravelle aidé d’un chèque de 260 M €), le groupe Mory est à la recherc
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