Ne payer que les heures réellement productives, c’est-à-dire les temps de conduite ! Le débat sur la définition du temps de travail et sa rémunération reste vivace dans le transport routier, à l’heure ou la compétitivité des entreprises tricolores est jugée déficiente. Sur cette question sensible, qui vise les temps de mise à disposition (des « temps contraints » pour les conducteurs) et le décret 83/40(1), les dirigeants se veulent pragmatiques. « Le souci de compétitivité des nos entreprises françaises s’inscrit dans un contexte économique difficile », affirme Philippe Premat, patron du groupe éponyme (91) et membre du Club des Transporteurs de l’Année qui réunit les entreprises élues depuis 1988.
Les temps d’attente rémunérés, difficiles à vérifier, qui parfois génèrent
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