La crise nous a permis, une nouvelle fois, de tester notre « résilience » : notre capacité à rebondir, à identifier des gains de productivité, à mettre en place des plans de transport plus imaginatifs et à reconsidérer — encore une fois — tous nos postes de charges. Nous sortons, tous, de deux exercices caractérisés par une baisse des prix et des volumes dans un marché sans visibilité marqué par de nombreux bouleversements. Sur le fret palettisé, d’une à cinq palettes, par exemple. D’un côté, nous voyons arriver des messagers en ordre de bataille qui semblent soudainement délaisser les petits colis. De l’autre, nous observons les moyens mis en place par de gros opérateurs routiers, de moins en moins « lots complets », sans oublier les réseaux « palettes » qui continuent de se développer. Dans ce contexte, les rapports de force se sont stigmatisés : avec les clients historiques et fidèles (ce qui ne signifie pas des négociations faciles mais la priorité laissée au fournisseur en place) et aussi avec les clients opportunistes, appâtés par la seule possibilité de faire un coup (pour un coût) sur un marché déprimé. Il faut oser
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