L’Alsace ne veut pas servir de laboratoire. À l’initiative de l’Union Régionale du Transport d’Alsace (Urta), dix organisations professionnelles alsaciennes sont passées aux actes. Elles ont lancé, le 10 décembre, à Strasbourg, le collectif(1) qui doit mobiliser les chefs d’entreprises et citoyens pour limiter l’impact de la l’éco-taxe PL sur une économie locale en difficulté. Le mouvement dénonce « la décision aberrante et arbitraire » de mettre en œuvre une taxe PL dans la seule région Alsace à compter du 1er janvier 2012. Autour de leur porte-parole, Michel Chalot, dirigeant des Transports Chalot et président de l’URTA, les représentants des organisations professionnelles et interprofessionnelles – réunissant la FNTR, l’Unostra, TLF et l’OTRE, rejoints par le Medef, la CGPME Alsace, l’ACUTA (les chargeurs) et la FRSEA (les agriculteurs) – mettent à l’index « la distorsion de concurrence entre les entreprises locales et celles du reste du pays », qui découlerait de cette m
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