« Vers une présidence à deux têtes »

L’OT : Vous arrivez au bout de votre mandat. Quelle est la suite pour l’Unostra ?

C. P. : L’élection du nouveau président aura lieu en janvier car nous avons pris du retard avec les mouvements de grève et la pénurie de carburant qui a suivi, sans compter les difficultés liées aux intempéries. On peut se diriger vers une présidence à deux têtes car ceux qui voudront se présenter n’auront sans doute pas toute la disponibilité que j’ai pu avoir. Ce schéma, avec répartition des fonctions, est fortement envisagé.

L’OT : Quelles remontées avez-vous du terrain en cette fin d’année ?

Les transporteurs en sont au dernier stade dans leurs discussions avec leurs clients sur la revalorisation des prix. Beaucoup d’entreprises nous contactent afin qu’on les aide dans l’élaboration des argumentaires. Ce qui ressort, c’est que les augmentations de l’ordre de 1 à 2 % ont tendance à passer. Au-delà, le transporteur est souvent mis en concurrence avec d’autres confrères. On est vraiment sur le fil mais je dirais qu’il est indispensable de passer ces augmentations. Pour certains, c’est une question de survie.

L’OT : Au moment de quitter la prés