Il y a près d’un an, le 19 janvier, dans la foulée d’un accord social qui a divisé le monde patronal, Dominique Busserau lançait – avec une certaine emphase – les États Généraux du transport routier. Qu’en est-il 12 mois plus tard, sans l’allant de l’ex-secrétaire d’État aux Transports et avec un Thierry Mariani moins impliqué ? Faut-il, à l’heure des bons vœux, espérer que les multiples travaux en commission (Performance économique, Convention collective et Formation) aboutissent à autre chose qu’à une liste de… vœux pieux sans hiérarchie ? Nous balançons entre la crainte et l’espoir. En première ligne, TLF et l’OTRE jouent gros, face à des centrales syndicales qui n’auront pas d’états d’âme à dire qu’elles ont perdu leur temps. à la tête de TLF, Philippe Grillot, dont l’avenir est désormais à Lyon, rempile jusqu’au 31 mars pour finir le travail. Mais sera-ce suffisant ? Pour revenir aux fondamentaux, quatre dossiers, au confluent du social et du fiscal, sont majeurs en 2011. Le premier vise la compétitivité des entreprises. C’est le leitmotiv politique du moment centré sur le coût du travail en France.
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