Elle a l’air un peu sérieux derrière ses lunettes, mais le sourire et la parole sont faciles. « Sa réserve naturelle fait rapidement place à un grand sens de l’humour », retient son prédécesseur. Herveline Gilbert a été nommée déléguée générale de l’Union des Fédérations de transport, le 16 décembre. Elle y est entrée en juin 2007 aux côtés de Olivier Mugnier, auquel elle succède après une vacance de plusieurs mois. Une promotion amplement méritée, aux yeux d’un syndicaliste du TRM qui a eu moult occasions de la côtoyer au sein des États généraux. Et qui dès lors s’interroge : l’UFT n’aurait-elle pas cédé à un vieux réflexe sexiste en recourant, dans un premier temps, à un chasseur de tête afin de pourvoir le poste alors que la candidate idoine se trouvait dans ses murs ? D’autant, glisse-t-il, que la nouvelle déléguée générale sait jouer de sa féminité comme d’un atout. Et qu’elle y associe « une grande capacité de travail et le respect des personnes ». Un héritage de ses études de droit couronnées par une thèse de doctorat sur le travail dans le monde agricole, de son passage comme enseignante à l’In
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