« Suite à notre rencontre du 10 janvier avec les employeurs, nous sommes stupéfaits de constater que le gouvernement remet en cause les négociations précédentes et surtout l’accord acté ». C’est ce qu’a proclamé la Fédération nationale des ports et docks CGT le 11 janvier, au lendemain de sa rencontre avec les responsables de l’Union des ports de France (UPF) et de l’Union nationale des industries de la manutention (UNIM). En conséquence, la FNPD a lancé un appel à la grève pour, au minimum, cinq jours ; et annonce des grèves de 24 heures le jeudi 13 et samedi 15 janvier pour les dockers, alternées avec une grève de 24 heures le vendredi 14 et dimanche 16 janvier pour les sept « Grands ports maritimes » et les ports décentralisés. Un arrêt de travail est également prévu pour les week-ends suivants. Le conflit entre la FNDP et le gouvernement risque de retarder, sinon de remettre en cause, le processus de réforme portuaire des Grands ports maritimes initié par la loi de juillet 2008, qui devait s’achever en avril au plus tard.
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