L’OT : Vous avez rencontré le préfet de région le 27 janvier au sujet de l’A 47. Depuis juillet 2010, l’interdiction de dépasser pour les PL de + 32 t est expérimentée. Où en est ce dossier majeur pour les flux rhônalpins ?
Dominique Di Bello : Je précise d’emblée que le préfet Carenco est l’ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l’Écologie. Il a une vraie connaissance de la problématique des infrastructures et du transport routier. Sa volonté de travailler avec les organisations professionnelles est réelle. L’A47 est l’un des sujets prioritaires du moment. C’est une voie rapide (2 x 2 voies) qui relie Givors à Saint-Chamond sur 29 km. Dès le départ, TLF et la FNTR se sont opposées à l’interdiction des PL de + 32 tonnes dans les deux sens entre Givors et Saint-Chamond. Nous avons affaire à une voie rapide accidentogène et non à une autoroute. Par exemple, les bretelles d’accès sont courtes (15 m). Il faut réaménager d’urgence l’A47 qui n’a fait l’objet d’aucun investissement financier de la part de l’État. L’une des pistes envisagées passe par le contournement de Givors.
L’OT : Q
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