Poupée russe ou casse-tête chinois ? Dans l’application immédiate du 44 tonnes « agricole », attendu depuis les prises de position en 2010 de Nicolas Sarkozy en faveur de la filière agricole, le gouvernement savait qu’il ouvrait une boîte de Pandore, libérant un lot de petites misères pour une partie des transporteurs routiers. C’est gagné. Le décret du 17 janvier, avec un premier arrêté dans la foulée, puis un second paru le 2 février (Journal Officiel du 13 février), sans oublier un document sur le site internet du ministère (questions-réponses sur la mise en œuvre du décret) essaient de faire entrer dans les têtes le nouveau PTRA. Le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement aime à rappeler, en préambule, qu’une réduction des émissions de CO2 de 100 000 tonnes par an est attendue avec l’augmentation de la capacité de chargement. Mais il n’est pas certain que le gouvernement ait mesuré l’onde de choc de la modification du Code de la Route pour l’économie du transport routier. Le nouveau PTRA secoue et crispe les relations d’affaires, dans le pondéreux comme dans la filière agroalime
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