La Révision générale des politiques publiques (RGPP) doit aboutir d’ici 2012 à la disparition du corps des contrôleurs des transports terrestres (CCT) en tant que tel. Le programme « de modernisation de l’action de l’Etat » engagé en 2007 prévoit en effet de fusionner en un seul ce corps, qui relève du ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, avec ceux des secrétaires administratifs et des contrôleurs des affaires maritimes. Lequel deviendrait à terme un « corps interministériel à gestion ministérielle ». Les syndicats de CTT, qui redoutent une dilution dans le ministère de tutelle, puis au sein de la fonction publique, dénoncent « un mariage de la carpe et du lapin ». Ils en veulent pour preuve que, dans un premier temps, les inspecteurs du permis de conduire étaient eux aussi pressentis pour rejoindre les rangs !
Principal grief à l’encontre de la réforme : « elle risque de transformer les 490 CTT spécialisés en fonctionnaires polyvalents qui, coupés de la culture du contrôle, pourront être affectés à des missions diverses, soulève Jacques Dotu, secrétaire général du syndicat nation
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