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Les dix premières entreprises de la Réunion

D’une économie de comptoir à la grande distribution, d’un transport à l’ancienne à la naissance d’un véritable métier pour compte d’autrui, Sotram a accompagné le développement industriel et logistique de l’île de la Réunion. Guillaume Liegault, président de Pôle Logistique Réunion, analyse cette évolution. Il se fixe un objectif : approcher les normes sociales métropolitaines.

L’OT : Comment s’est développée votre société historique Sotram (société de transport de l’Archipel des Mascareignes)?

Sotram est née en 1991 de l’externalisation de la branche transport de l’industriel laitier local Cilam – franchisé de Yoplait et de Candia – intégré depuis au groupe coopératif réunionnais Urcoopa. Rapidement, Sotram a développé des prestations pour compte d’autrui, jusqu’à intégrer les transports de Crête d’or Avicom (1998) et de Sorelait (2000). Cette dernière est la branche locale de Danone, le concurrent historique de Yoplait. Il y a encore 10 ans, il paraissait incongru de transporter le concurrent direct de sa maison mère. Chaque industriel avait sa petite flotte de camions et assurait sa distribution.

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