Il n’y a jamais de bon moment pour une hausse du gazole. Jamais ! L’envolée du prix de l’or noir met une nouvelle pression sur les acteurs du transport routier. La cherté du pétrole, provoquée par des événements politiques ou des failles géophysiques, remet à l’ordre du jour les carburants de substitution. Une impérieuse nécessité pour la filière du camion piquée au moteur diesel depuis un siècle. Les économies à l’échelle des entreprises, par le biais des formations à l’écoconduite, de vitesses réduites à 85 km/h ou d’instruments de mesure sophistiqués, relèvent de la figure imposée. La plupart des signataires de la charte CO2 n’ont pas attendu de passer devant le préfet pour s’y atteler. Mais les enjeux sont un cran au-dessus, chez les constructeurs motoristes, les fournisseurs d’énergies alternatives. De ce point de vue, Solutrans, à Lyon, en fin d’année, sera déterminant. Là où seront réunis 750 exposants, les visiteurs auront l’occasion unique de faire un tour d’horizon des solutions de substitution. Que pourraient-ils (re) voir sur les stands des motoristes tous annoncés présents ? Chez Iveco, le gaz naturel, l’
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