Entre fatalisme et revendications

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Face à la hausse des prix du gazole, les transporteurs jonglent entre pragmatisme et pieds de facture.

La flambée du prix du pétrole agace. Sans exception. Jean-Claude Porot, dirigeant du groupe Postic (56), donne le ton : « Entre le 1er janvier 2009 et aujourd’hui, nous avons subi une hausse de 40 % du prix du carburant. Nous espérons que cela va s’arrêter. Que pouvons-nous faire d’autre ? Nous sommes pris en otage ! ». Les solutions pour baisser le prix de la facture sont limitées. Le dirigeant signale qu’avec un parc de 600 moteurs, son groupe consomme chaque jour trois porteurs de 32 000 litres, soit 480 000 litres par semaine. Pour Pascal Barré, codirigeant des Transports Barré (77), le plus important est la « répercussion de la hausse sur le pied de facture ». Sans tergiverser. « Nous avons des pieds de facture assez forts, variant de 1 à 10 %, selon l’indice de référence ». Pour réduire la consommation, il généralise l’éco-conduite. « On va le faire de plus en plus ». Après avoir cessé de brider la vitesse de ses véhicules à 80 km/h, Pascal Barré parle d’y revenir, choix perti

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