La montée en puissance du 44 tonnes, depuis la mi-janvier, et même si elle ne concerne que 20 % des trafics pour l’instant (en attendant la généralisation programmée avec l’ecotaxe PL), a ouvert la boîte aux questions. Moins pour les chargeurs, qui y ont vu une opportunité tarifaire, que pour les entreprises de transport qui ont dû apprendre ou réapprendre comment calculer des gains de productivité. Faut-il rappeler trois préalables : le calcul n’est pas le même selon que la charge utile passe de 24 à 28 tonnes ou de 27 à 31 tonnes ; la marge est forcément dégradée quand le prix n’est pas revu à la hausse (à voir dans quelle mesure) ; la capacité de transport générale, unitairement augmentée, risque de déséquilibrer certains flux. Pour ces raisons, et sans même oser « complexifier la chose » avec le 6ème essieu, il est recommandé de se fier au rapport de synthèse disponible sur le site du CNR, qui fournit des clés de compréhension et d’impact. Une action pédagogique que le CNR devra accentuer pour donner des billes aux transporteurs qui manqueraient de repères et de certitudes. Une approche en opposition à celle, plus brute, adopt
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