Les chargeurs de l’AUTF avaient abordé les Etats généraux avec bien des réticences et une méfiance certaine. A l’issue de la réunion de restitution de la démarche, le 11 mars, un communiqué bien senti exprime leur sentiment d’avoir été « instrumentalisés ». L’association en veut pour preuve l’instauration, entérinée par le ministère, d’un « socle obligatoire minimum de négociation ». Un dispositif visant à assurer la rémunération des temps d’attente et des prestations annexes. Elle regrette que seule cette voie ait été choisie alors que « de nombreuses pistes avaient été tracées afin de faire converger l’ensemble des acteurs sur une amélioration globale de la profession » via de « potentiels ajustements réglementaires ou la création de chartes pédagogiques ». Du coup, l’AUTF prévient : « Cette marginalisation des chargeurs aura sans nul doute des conséquences sur leur envie de jouer le jeu et de coopérer lorsqu’il s’agira de modifier les contrats types pour y insérer de nouvelles couche d’obligations d’ordre public restreignant un peu plus le champ de la liberté contractuelle des parties (…) ».
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