Les Transports Laperrière n’ont visiblement pas réussi dans leur entreprise de redressement, depuis leur placement en procédure de sauvegarde le 22 février 2010 par le tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse. Une décision qui s’était traduite dans la foulée par le licenciement de 42 salariés. L’entreprise basée à Arbent (01) serait sur le point de mettre en place un second plan social, lequel toucherait 25 salariés dont 17 conducteurs, principalement sur son site de Douai (41 au total), directement touché par la perte du marché Renault. Selon le journal La Voix du Nord, Laperrière aurait également mis ses bâtiments nordistes (4000 m2) en vente. Mi-mars, des opérations de blocage ont été menées par les salariés sur le site de Douai. Le 16 mars, une commission de conciliation s’est déroulée au siège de la DIRECCTE (Direction régionale de l’entreprise, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l’emploie) pour tenter de trouver une issue au conflit. Les Transports Laperrière ont ainsi subi de plein fouet l’écroulement du marché de l’automobile en 2009. Ce marché représentait 50 % de ses ventes en 2007. Deux ans plus tard, i
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