Le 13 avril, au ministère des Transports, les partenaires sociaux se retrouveront autour de la table pour border et pérenniser l’avenir du congé de fin d’activité (CFA). Chaque année, environ 2 000 conducteurs exercent leur droit au CFA. Le dispositif doit être révisé dans le cadre de la réforme des retraites, votée aux forceps fin 2010, qui a pris effet au 1er janvier. Le CFA n’échappe pas aux contraintes de la pyramide des âges. Aucun calendrier n’a été rendu public. Mais un point à l’horizon met la pression : au 1er juillet, le régime devra se mettre à l’heure de la réforme de 2010. Il y a donc urgence ! Les organisations patronales et syndicales, sous la coupe de l’État, sont invitées à trouver un point d’équilibre. Toutes ont, peu ou prou, affiché leur attachement au CFA, existant depuis 1997, fruit du Contrat de progrès et d’une politique sociale d’avant-garde. Les partenaires sociaux abordent ce premier rendez-vous dans un état d’esprit « constructif » et « ouvert ». Avec ce leitmotiv : il faut savoir le réformer pour mieux le préserver. Un langage diplomatique qui ne saurait cacher cette angoisse : quelle opti
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