Mory et Sernam sous la protection de l’État ? Les situations bancales des deux messagers, qui bénéficient de moratoires fiscaux, commencent à faire couiner des concurrents. Voire à agacer. Sernam (qui appartient au fonds Butler) et Mory (sous la férule d’Alain Bréau) sont en recherche de solutions capitalistiques depuis plusieurs mois. Leurs dossiers sont en bonne place au sein du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), à Bercy, chargé d’aider les entreprises en difficulté. Rappelons que le CIRI est compétent pour les entreprises de plus de 400 salariés. Une situation aléatoire, qui selon certains messagers, crée une distorsion de concurrence de fait. Deux d’entre eux envisagent de porter l’affaire à Bruxelles, pour demander des comptes au CIRI.
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