Vincent Leclerc, le patron de TLW, une entreprise de transport spécialisée dans l’exceptionnel, n’est pas content. Le 14 mars, l’un de ses véhicules est impliqué dans un accident de la circulation sur la RN 2. Un garagiste du département de la Seine-et-Marne est appelé par la gendarmerie pour assurer le transfert du véhicule accidenté. Quelques jours plus tard, la facture est salée pour le transporteur nordiste : 4 893 ht (5 852 ttc), sous la forme de 6 factures dont une ou deux « abracadabrantesque » comme ces 469,62 € et 208,76 € de « temps passé ». « Vous nous facturez 2h30 (503,75 €) de retour au garage à faible vitesse que nous ne pouvons contester eu égard à votre monopole sur cette route, écrit Vincent Leclerc, dans une lettre de réclamation adressée au garage avec copies à tout ce que l’administration compte de services compétents… jusqu’au ministère de l’Intérieur, au Premier ministre et à la présidence de la République. Dans sa mésaventure, le patron de TLW boira même le calice jusqu’à la lie puisque, dit-il, le garagiste refusera par la suite « la prise en charge du véhicule par Mercedes France et Rena
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