Alain Bréau, patron de Mory Group (93), s’est fixé comme échéance la fin juin pour réaliser l’augmentation de capital de son groupe. « Nous avons besoin de reconstituer nos fonds propres. Nous sommes dans un monde où les plus riches vont survivre et où l’esthétique financière, vis-à-vis des banques, des clients et des fournisseurs, est importante. Il faut se préparer à franchir les dix prochaines années. Cette augmentation de capital n’a pas vocation à rembourser des dettes ou à financer un plan social. Mory finit 2010 avec un résultat d’exploitation positif, dans un environnement économique encore difficile », assure Alain Bréau, qui détient 85 % du capital de Mory. Lequel a généré l’an passé 650 ME€ de chiffre d’affaires (contre 730 M€ en 2009 et 900 en 2008). Un baisse des revenus expliquée par des cessions, dont celle de SLS (91), qui s’est rapproché de Commagnac Industries (24), et par la chute générale au secteur des volumes jaugée à 20 % par Alain Bréau. Après l’arrêt des négociations avec la holding allemande Bavaria, en mars, le dirigeant serait en contact avec quatre investisseurs : deux sont d’origine indu
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