Parmi nos activités, nous assurons du transport longues distances de pièces navales, aéronautiques, marchandises dangereuses… Pour les chantiers navals de Saint-Nazaire, nous apportions ainsi des pièces d’acier et de tôles à former en Pologne que l’on ramenait formées. Aujourd’hui, des Polonais livrent à Saint-Nazaire et doivent repartir de cette ville. Ils repartent évidemment avec le fret de nos clients à des prix sur lesquels nous sommes incapables de nous battre. Nous avons donc subi une double peine : celle d’avoir perdu le client à l’import et nous les voyons prendre nos clients sur place. Avec nos coûts horaires décalés par rapport à nos confrères européens, ce qui nous fait peur, c’est donc la libéralisation totale du cabotage en 2014. En 2009, nous avons connu l’ouverture aux sept pays d’Europe centrale. En 2012, ce sera le tour de la Roumanie et de la Bulgarie. La France a déjà perdu le drapeau international et la libéralisation du cabotage va toucher le national. Nous allons donc assister à une concentration sur le national et le local. Les grands groupes de leur côté ont la capacité de sous-traiter à des étrangers à bas pri
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