Dans un an, l’élection présidentielle rendra son verdict. Nouvelle majorité ou non, un nouveau gouvernement sera à pied d’œuvre. Dans le transport routier de marchandises, il sera attendu au tournant sur deux sujets majeurs : que faire du 44 tonnes avec six essieux ? Quelle ampleur donner à l’écotaxe poids lourd ? La France étant un pays centralisé où le politique donne le “la” sur tout et plus, impossible d’imaginer l’évolution des deux dossiers sans utiliser ce prisme. Vu les enjeux financiers, aussi bien pour les entreprises que pour les finances de l’État, considérant les risques juridiques, tout n’est pas bouclé. Prenons le calendrier du 6ème essieu, en 2014 pour les véhicules neufs et 2019 pour l’ensemble des véhicules du parc français. Difficile de croire qu’il n’y aura pas de correction de la copie initiale, présentée dans le décret du 17 janvier. Du côté des chargeurs comme des transporteurs, sur la même ligne de défense, la perspective de cet essieu supplémentaire laisse pantois. C’est même vécu comme une aberration, plaçant la France en marge de l’Europe, et techniquement incongru au vu du peu de place qui rest
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