L’O.T. : Parmi les thèmes abordés lors de l’assemblée générale le 12 mai(1), il y a la connaissance des coûts. Pourquoi ?
J.-P. M. : Le transport frigorifique n’échappe pas à la problématique des prix de transport. Le fait de connaître la structure des coûts de revient est devenu indispensable. C’est pourquoi l’UNTF, avec le CNR, a produit un indice en 2010 (tracteur semi avec groupe réfrigérant 40 t), aujourd’hui reconnu par la filière. Il faut que les transporteurs se l’associent pleinement. Nous allons aussi lancer cette année une étude de gestion des coûts palette, sous forme d’outil, que chacun juge indispensable. Dernier point : dans les coûts de revient globaux, le fioul nécessaire aux groupes frigorifiques représente 1 % à 2 %. Avec le CNR, nous étudions un indicateur qui permettrait aux transporteurs frigorifiques de pouvoir indexer la consommation du fioul des groupes.
Quelles sont les tendances économiques constatées au premier trimestre, en termes de volumes et de prix ?
J.-P. M. : Nous n’avons pas de visibilité. Nous constatons de fortes variations dans les produits frais. Dans le surgelé, c’est plus stable. Comme je
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