Dans les réunions de l’UNTF (Union nationale du transport frigorifique), et c’est probablement dû aux personnalités des chefs d’entreprise qui la composent, on ne tourne jamais autour du pot. À l’image du Livre noir de la palette (vraiment sombre sur les dérives de la gestion des palettes !), les mots employés ont un seul sens et les chiffres exposés une réalité économique sans concession. Le rendez-vous de Saint-Jean-de-Luz (64), les 12 et 13 juin, qui a rassemblé plus d’une centaine de personnes (dont une soixantaine de raisons sociales), n’a pas dérogé à cette ligne de conduite qui a présidé à la création de l’UNTF, fin 2007, sur les décombres du GRDP. « Nous sommes tous dans une recherche du retour aux marges financières. À nous de prendre notre destin en main, après deux années de crise très dure », a souligné d’emblée Nicolas Olano, coprésident et fondateur de l’UNTF.
Le propos liminaire a donné le ton des messages portés pendant les deux jours par l’assemblée réunie. Voici quelques propos publics, entendus lors de l’assemblée générale, qui en disent long sur l’état d’esprit des patrons présents : « Le prix
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