L’univers de la messagerie est impitoyable. Peu d’opérateurs nationaux, dans cet Hexagone où il faut savoir servir les endroits les plus reculés, échappent aux fourches caudines du naufrage collectif. La preuve ? En 2010, les pertes de Gefco liées à l’activité messagerie en France se sont montées à 20 M€, pour un chiffre d’affaires de 283 M€ (L’OT 2599). Et la filiale de PSA a prévu dans son « prévisionnel » de perdre 26 M€ en 2011. Une spirale infernale malgré le soutien de sa maison mère qui a consenti une hausse des tarifs à « son » prestataire intégré. En comparaison, le lot, pour des raisons structurelles autant que conjoncturelles, a dégagé 36 M€ de bénéfices. D’où la question : à quoi ressemble l’avenir de la messagerie chez Gefco ? Ce groupe n’est pas seul à plancher ferme sur son futur et à envisager des décisions aux forceps. Chez Alloin (filiale de Kuehne & Nagel), chez Dachser France (ex-Graveleau), chez Mory et Sernam (tous les deux sous la coupe bienveillante du CIRI, chargé des restructurations, à Bercy), chez Heppner, chez Ziegler…, l’activité messagerie nationale fait l’objet des mêmes attent
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