Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani ont convoqué, le 30 mai, les acteurs concernés pour lever les freins au développement du fret ferroviaire tel qu’il a été défini dans l’Engagement national de septembre 2009. « L’inquiétude est très forte sur l’état du fret en France à court terme. 7 Md€ d’investissement public d’ici à 2020 c’est bien, à condition que le fret ferré ne meure pas d’ici à deux ans », prévient un participant. Lors de ce comité de suivi du plan fret, les ministres ont cherché à remobiliser les parties prenantes et insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de certaines mesures, notamment concernant le transport combiné. À ainsi été rappelée l’obligation de garantir à tous les acteurs un accès non discriminatoire aux terminaux par les nouveaux statuts des sociétés de gestion. Pour mémoire, un texte rédigé par RFF et présenté en mars dernier aux opérateurs répond à cette demande (L’OT2590). Le ministère veut également voir le lancement de trains plus longs (850 m) et plus rapides au 1er janvier 2012 sur les axes Valenton-Marseille et de l’autoroute ferroviaire Perpignan-Bet
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