La semaine passée, L’Officiel des Transporteurs a annoncé la cessation de paiement de Mory. C’était une erreur, une anticipation inappropriée que le groupe dirigé par Alain Bréau a mise à l’index, à juste titre, dès le 10 juin. Un démenti logique dans le sens où le groupe assure honorer ses échéances et servir ses clients comme à l’accoutumée. Mais cette « information » pour erronée qu’elle fut dans son énoncé, justifiant le démenti et l’utilisation légitime du Droit de réponse que nous publions en page 8, a soulevé un couvercle. Depuis le week-end dernier, le débat est posé et une cascade de prises de position a surgi en provenance de la direction du groupe Mory, de repreneurs éventuels (Caravelle et Bolloré) soudain en première ligne, des syndicats de salariés et… de deux ministères, celui de l’Industrie et celui des Transports. Prise de conscience générale ? L’affaire Mory est suivie en haut lieu. Les pouvoirs publics savent que le sujet est sensible politiquement, à moins de 12 mois de la Présidentielle. À deux titres. En premier lieu, l’enjeu social. Mory, ce sont 5 300 emplois revendiqués et les syndicats ont pris
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