Entre les transporteurs longue distance et l’autoroute, la rupture semble bel et bien consommée. Seules 13 % des 220 entreprises interrogées par le CNR disent avoir systématiquement privilégié le recours aux axes concédés en 2010. Elles étaient encore un tiers dans ce cas, trois ans auparavant. Par rapport à 2009, l’utilisation des itinéraires autoroutiers a diminué de 4,3 %. Leur coût d’usage étant jugé « prohibitif » après les hausses de péages successives et la contraction des remises commerciales qui ont gonflé la facture moyenne de 29 % entre 2006 et 2010 ! Dans les esprits et dans les charges d’exploitation, le compte n’y est plus : « La vitesse des véhicules n’est plus perçue comme un facteur absolu de rentabilité », analyse l’organisme écononomique
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