SYLVAIN DÉSERT Directeur général des Transports Désert et de Trans Ouest (35)

Depuis le début de l’année, nous connaissons une activité soutenue, notamment du fait d’un climat plus doux qu’en 2010 qui avait subi trois mois de météo catastrophique. Le secteur de la construction n’avait travaillé que trois trimestres sur quatre alors que le vrac industriel constitue 20 % de nos activités. Malgré tout, les résultats aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Notamment du fait de la forte hausse du coût du gazole qui a représenté plus de 30 % de notre coût de revient au cours des huit premiers mois de l’année. Pour vider les citernes, nous utilisons en effet un compresseur qui fonctionne sur le moteur du camion. Dans les indexations obtenues auprès de la majorité de nos clients, cette part gazole n’est pas à 30 % mais plutôt à 25 %. Notre objectif, durant ce second semestre, sera donc de remettre en phase nos indexations gazole avec la réalité de nos coûts. Une démarche qui s’effectuera parallèlement à une revalorisation tarifaire chez nos clients qui renforcera celle de 2,5 à 3 % décrochée en début d’année. Nous avons également décidé de mettre fin à des trafics non rentables. Notre stratégie