Je travaille sans aucun contrat avec personne sur un métier très spécifique : uniquement des petits lots de 2 ou 3 palettes à la demande, en flux tendu sur l’Italie du Nord pour des donneurs d’ordre comme Calberson, Dachser ou Geodis. En août, j’ai très bien travaillé, parce que nous avons fait des prix et qu’il n’y avait pas beaucoup de camions. Le vendredi, en Italie, il me reste toujours un peu de place dans un camion et je suis là pour celui qui a besoin de quelques palettes le lundi. Une palette vaut normalement 150 à 180 euros. Avec de tels délais, elle monte tout de suite à 300 euros. L’essentiel est de répondre exactement à la demande des clients et, en contrepartie, de bien négocier ses tarifs.
Pour y parvenir, je dois pouvoir compter sur mes chauffeurs qui parlent tous italien et sont très solidaires. Moyennant quoi je leur assure un salaire en conséquence, un véhicule attitré avec la climatisation de jour et un repas partagé avec eux le samedi. Je les laisse choisir entre les routes nationales et l’autoroute dont on voit tout de suite la facture alors que sur les nationales, on ne compte pas les coups de frein, les ronds-points, le gazole
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