Faudra-t-il, demain, être un as de l’informatique, féru d’anglicismes et d’acronymes abscons, pour diriger une entreprise de transport ? Sera-t-il nécessaire, pour un patron, de ne voir son métier que par le prisme des tableaux de bord et de conduire ses affaires par le biais de systèmes interconnectés ? Certains chefs d’entreprise confessent, mezza voce, la peur d’être saisis par l’incompréhension devant l’étalage des technologies de l’information et de communication (les NTIC !). La révolution internet est passée par là, qui associe informatique, télématique, connectique… Il faut pouvoir suivre au rythme des versions nouvelles (V1, V2, V3…), qui rendent obsolète ce qui était révolutionnaire trois mois plus tôt. Et aussi se familiariser avec un vocabulaire : androïdes, systèmes GPS-GPRS, plateforme APS, mode SaaS, prise FMS, CAN bus… Un jargon à rebuter les plus ouverts au dialogue. Il faut ensuite apprendre à apprivoiser les outils (même quand ils sont vendus « conviviaux »), du genre : ordiphone, terminal de poche, PDA, téléphone intelligent… Mais qui peut saisir toute l’ampleur des potentiels promis par les logiciels e
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