L’OT : Vous faites partie des députés qui ont présenté un amendement, adopté par l’Assemblée nationale contre l’avis du gouvernement le 12 octobre, qui vise à supprimer l’obligation du 6ème essieu pour les 44t. Pourquoi ?
Christian Jacob : L’obligation du 6ème essieu à l’horizon 2014 pour les véhicules neufs, et 2019 pour l’ensemble du parc, risque de faire perdre tous les avantages ouverts par le passage à 44 t. Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, nous avions déposé un amendement en faveur de cette norme et de sa généralisation. Cette première étape n’était pas gagnée d’avance. Le débat a été assez difficile avec le gouvernement, mais le relèvement est passé. Il doit apporter de la compétitivité du pavillon national dans la mesure où beaucoup de pays européens ont adopté le 44 t, voire davantage. Il s’agit d’assurer une égalité de concurrence avec les transporteurs belges, italiens ou luxembourgeois. Le gain de productivité est évalué à 10 % par le Comité national routier.
L’OT : Un rapport de la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer fait apparaître, dans l’hypothè
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