Selon le rapport parlementaire de la Mission d’évaluation des comptes de la sécurité sociale publié en juillet dernier, la fraude aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir) se chiffrerait entre 8 et 15,8 milliards par an et celle aux prestations (indemnités d’arrêts maladie) entre 2 et 3 Md€. Tous secteurs confondus, l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) enregistre chaque année 11 000 délits de travail illégal. « Il est difficile d’isoler la part du transport routier, estime le lieutenant-colonel Patrick Knittel, chef de l’OCLTI. Toutefois, on peut considérer que le prêt illégal de main d’oeuvre ou la dissimulation d’activités sous forme d’entreprises “boîtes aux lettres” est récurrent ».
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