Vous ne connaissez sans doute ni son nom, ni son visage. Hubert Perrin, qui pilote depuis 15 ans la Commission nationale d’interprétation et de conciliation (CNIC) de la convention collective, est un homme discret. Pourtant son départ en retraite, dans deux mois, laissera un vide chez les partenaires sociaux de la branche. Il en a tant et tant arbitré de séances de négociation, de celles qui tournent court comme des pourparlers qui se terminent tard dans la nuit… Originaire des Vosges, il rejoint la Direction du Travail des Transports à Paris dans les années 90. Il tâte ensuite les relations sociales dans l’agriculture avant de revenir aux transports où il est parachuté à la table des discussions paritaires… au beau milieu du conflit de 1997. Des réunions où « il se montre toujours d’une grande honnêteté, note un négociateur patronal. Jamais partisan, il a la volonté de faire avancer les choses. Sans élever la voix sauf lorsqu’il le faut pour débloquer la situation ». Le chef du bureau de la négociation collective au ministère des Transports a aussi su s’entourer de collaborateurs de qualité. Sa succession « sera très difficile à assumer�
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