L’OT : Quels sont les facteurs qui vous ont conduit à placer votre société en redressement judiciaire le 25 octobre dernier ?
Il y a eu conjonction de trois facteurs, tous trois liés aux uns et aux autres. Le premier, qui conditionnait la tenue des deux autres, concernait une opération immobilière. Sous la forme de la vente d’un bâtiment que nous devions réaliser et qui devait nous apporter de la trésorerie. Cette opération courait depuis le mois de mai mais elle ne s’est pas réalisée. Les deux autres opérations devaient nous apporter 800 k€ supplémentaires.
L’OT : Et quid de votre activité ?
La conjoncture ne nous a pas servis non plus. Juillet et août ont été difficiles. Buffa est très ancré dans le transport automobile, avec la présence de Peugeot et des sous-traitants de l’automotive. Et dans ce secteur, les ventes ont baissé de 50 % depuis septembre.
L’OT : Il est donc question de réorganisation ?
La réorganisation interne est en voie d’être achevée. Elle passe notamment par le redressement judiciaire. A ce titre, je demande l’autorisation au juge commissaire de pouvoir régler mes sous-traitants. Cela va prendre plusieurs semain
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