Les moissons n’ont pas entraîné de fortes demandes de transports car elles se sont étalées dans le temps. Par ailleurs, les coopératives ont davantage utilisé leur flotte propre. Le chargement à 44 tonnes n’a pas représenté pour nous une bouffée d’oxygène significative car les céréaliers, suivant l’exemple des sucriers, ont exigé une baisse tarifaire de 5 %. Du coup, le gain lié à ces 15 % de charge utile supplémentaire s’est réparti par tiers entre les chargeurs, nous et les surcoûts de production. Ainsi la surconsommation d’un gazole en hausse n’est pas entièrement compensée par le pied de facture. Je constate, en outre, une usure plus rapide des pneus, des freins et des suspensions qui vont entraîner des frais supplémentaires. Nous participons à la campagne betteravière depuis le 22 septembre pour la centrale sucrière de Pithiviers, une relation éloignée. Nos six véhicules en simple poste effectuent 3 tours dans la journée. La rentabilité serait meilleure en double poste avec un camion qui tourne toute la journée et, donc, des charges fixes mieux absorbées. Mais les conducteurs n’apprécient pas forcément de devoir partager le
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