Si décroissance des volumes il doit y avoir (ce que prédisent déjà des « conjoncturistes »), l’impact sera visible dans les chiffres d’affaires. Mauvaise pente. La perspective pousse les plus audacieux à revendiquer une politique des prix de transport à… réajustements permanents. Un leurre ? Une fanfaronnade ? Sur le marché spot, confrontant en temps réel l’offre et la demande, la chose est naturelle. Dans la relation contractuelle, formalisée, le principe du réajustement fréquent (en dehors de la variable « pied de facture gazole ») apparaît moins évident. C’est pourtant dans cette direction que beaucoup de chefs d’entreprises envoient des signaux, dans le refus du prix unique et dans l’optique de nouvelles conditions générales de ventes (pour contrecarrer la pression de certains cahiers des charges). Pour une majorité de transporteurs, la révision des prix à date anniversaire, une fois par an, a fait long feu. Le cabinet BP2R, dans une étude en date du 2 novembre, souligne que « 47 % des transporteurs vont demander une hausse de plus de 3 % dans les 12 prochains mois pour restaurer des marges fortement dégradées depuis plus de de
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