Bruxelles propose, VDO dispose

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La Commission européenne doit débattre en 2012 de la révision du règlement sur le chronotachygraphe numérique. Consultés, les fabricants exigent des délais suffisants.

« On ne pourra pas aller plus vite que la musique ! », pronostique Gilles Baranger, responsable de la réglementation chez le fabricant de chronotachygraphes VDO, filiale de l’allemand Continental. Le responsable met le doigt sur un point capital alors que la révision juridique et technique du chrono est en marche et que les institutions européennes s’apprêtent à en débattre l’an prochain. « La Commission table sur une commercialisation des appareils nouvelle génération à l’horizon 2017/2018, poursuit Gilles Baranger. Mais il ne faut pas perdre de vue les contraintes du process industriel comme l’homologation et les tests sur les véhicules ». Une manière de dire que les délais prévus sont pour le moins serrés.

ALLÉGER LA CHARGE ADMINISTRATIVE

Les travaux initiés par la Commission ne sont pas minces. D’une part, la révision juridique concerne un texte réglementaire en vigueur… depuis 1985 (3821/85/CE) et qui a été amendé une dizaine de f

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