L’OT : Vous avez finalement trouvé un accord avec les syndicats sur « la prime de 1 000 € » ?
Gérard Groffe : Nous avons effectivement signé un accord le 28 octobre avec cinq organisations syndicales sur six. Nous sommes parvenus à un montant individuel de 220 € bruts au bénéfice de 12 500 salariés Les sommes non versées sont redistribuées aux personnes en fonction de leur temps de présence dans l’entreprise en 2010 (le montant peut dès lors atteindre 250 €). Ce montant est sans doute, si on le compare à ce qui est pratiqué chez nos confrères du transport et de la logistique, le plus élevé. Nous avons pris l’engagement de verser 2,7 M€. Cet accord est le fruit d’une négociation avec nos partenaires au plus haut niveau alors qu’habituellement les discussions sur le social se déroulent dans nos filiales.
L’OT : Quel regard portez-vous sur cette prime ?
G. G. : Ce type de mesure, lorsqu’il aboutit à un accord, pèse sur le coût du travail des entreprises les plus vertueuses en matière de dialogue et de politique sociale. Le gouvernement tente de revigorer le pouvoir d’achat par procuration, sans tenir compte des situations ext
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