Rationnement du crédit aux entreprises : oh, le vilain mot ! Voilà l’ombre qui plane sur l’économie, dessinée par des économistes (l’institut Coe-Rexecode et l’association française des trésoriers d’entreprise ont réalisé une étude intéressante sur ce thème, au début novembre), perçue par les premiers chefs d’entreprises en recherche de financement. Les causes sont connues : austérité budgétaire des États, augmentation des fonds propres imposée aux banques demandée en 2012 et… aversion des prêteurs pour tout ce qui semble risqué. Les conséquences le sont tout autant : relèvement des garanties (cautions, hypothèques…), hausse des taux d’intérêt et sévérisation des conditions de financement. Les banques ne feront pas de cadeaux. Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que les injonctions venues d’en haut, du siège, risquent d’être appliquées sans réserve ni aménité en bas, jusque dans la plus petite agence du coin. Elles y regarderont à deux fois avant d’ouvrir une ligne de crédit. Quant aux pouvoirs publics, malgré la mise en place de la cellule de « médiation du crédit » et le « plan de soutien aux P
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