L’OT : Avec le décret paru le 24 octobre dernier, l’obligation de l’affichage CO2 se précise. Comment avancent les travaux préparatoires ?
Pascal Vandalle : A ce jour, les dispositions restent encore trop vagues et complexes. Nous participons au groupe de travail chargé d’établir les tableaux indicateurs de valeurs de CO2 émis. Ceci afin de retenir des indicateurs affinés par rapport à ceux de l’ADEME. Nous avons, en effet, noté un certain décalage avec la réalité des métiers. Un exemple : la présence d’un groupe frigo n’était pas prise en compte ! Pour vérifier que la consommation des véhicules est évaluée à sa juste mesure, nous apprécions que des entreprises aient des tableaux de bord très fins. Mais la plupart d’entre elles demeurent loin de ces dispositifs.
L’OT : Encore des questions en suspens concernant les modalités de mise en place ?
P. V. : Des interrogations subsistent, notamment sur les valeurs « par défaut » de niveau 1 et 2, qu’utiliseront les entreprises qui ne procéderont pas elles-mêmes aux calculs par prestation. Pour le niveau 1, la classification par mode de transport nous semble pour l’heure trop « po
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