Un an après son lancement en Midi-Pyrénées, quel bilan tirez-vous de la campagne « prévention des addictions dans le transport routier »?
CHRISTINE BOY : Au total 135 entreprises, dont 77 de TRM, de déménagement et de logistique, nous ont demandé le kit de sensibilisation. C’est plutôt bien pour une démarche volontaire ! La demande a été timide au départ, puis s’est accélérée. 78 % des participants ont mis le kit à disposition de tout ou d’une partie de leurs salariés. En général, les sociétés qui ne l’ont pas fait attendent une réunion du comité d’hygiène et de sécurité pour présenter le dispositif. Les PME ont davantage accroché à la démarche que les entreprises de taille plus importante. Ces dernières ont, sans doute, davantage de « courroies de transmission » en interne. La moitié des entreprises disent leur souhait d’aller vers la mise en place d’actions de prévention ou s’y sont déjà engagées.
Comment les entreprises ont-elles utilisé le kit ?
C. B. : La moitié d’entre elles ont organisé des réunions d’information sur l’outil, mais moins d’un quart ont mis à disposition de leurs salariés un ordinateur
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