L’OT : Le transporteur que vous êtes est-il impacté par la défaillance de SeaFrance ?
David Sagnard : En fait, nous ne sommes pas plus impactés que cela. Depuis 2008, nos volumes, tout comme ceux de mes confrères, ont fortement chuté, même si l’on a connu une légère embellie cette dernière année. En outre, depuis la grève SeaFrance de 2007, nous avions pris des dispositions, étant entendu que notre stratégie a toujours, sur ces flux, consisté à ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Nous avons toujours ouvert des comptes dans l’ensemble des compagnies maritimes qui assurent les liaisons avec la Grande-Bretagne et la Belgique.
L’OT : Comment avez-vous pallié la défection de SeaFrance ?
D. S. : Nous utilisons davantage le lien fixe que représente Eurotunnel. Cela nous vaut néanmoins un surcoût car il faut payer la traversée du tunnel sous la Manche. Nous avons également l’option P & O, qui assure à présent 100 % du trafic maritime. Le point positif, pour le moment, c’est que, malgré leur position prépondérante, les propriétaires (des hommes d’affaires de Dubaï) n’ont pas augmenté leurs tarifs.
L’OT : Pas de changement m
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