Georges Brassens chantait « d’accord pour mourir, mais de mort lente… ». Nous ne voulons pas mourir, ni de mort lente, ni de mort subite, nous ne voulons tout simplement pas mourir. Si l’on devait faire un parallèle avec l’actualité et notamment avec celui des agences de notations, notre métier serait coté négativement (C moins-moins). Malgré cela nous sommes toujours vivants. Nos entreprises subissent depuis de nombreux mois les augmentations constantes, du prix du carburant, des pneumatiques, de celui des péages autoroutiers sans que nous ayons la possibilité de répercuter ces augmentations auprès de nos clients. À cela, il faut ajouter les futures revalorisations de nos coûts sociaux (salaires, frais de déplacements) et, prochainement, la mutuelle santé conventionnelle avec une participation patronale à hauteur de 50 %. Les tarifs des assurances vont certainement flamber subissant d’une part le choc de la crise financière mondiale qui s’éternise, et d’autre part les catastrophes naturelles qui se sont abattues sur l’ensemble de la France. Je ne peux passer sous silence la défiance des banques à l’égard des entreprises. Des taux de cr�
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