Le bon climat d’affaires au premier semestre 2011 a permis aux entreprises de transport, grandes et petites, de retrouver un peu d’oxygène. Légère embellie, mais embellie tout de même après deux exercices dans la douleur. C’est comme s’il fallait, pour les transporteurs, vivre au rythme des soubresauts de l’économie. L’unité de mesure n’est plus l’année ou le mois, mais bien « la petite semaine ». Souplesse, réactivité et anticipation deviennent ainsi des armes indispensables pour s’adapter. Dans l’univers (impitoyable) de la messagerie, 2011 était attendue comme une année charnière. Elle l’a été. Ce fut tout d’abord la défaillance de l’emblématique groupe Mory et ses 200 ans d’histoire. Alain Bréau, son dirigeant, s’est battu comme un beau diable. Jusqu’à trouver un précieux soutien du côté du CIRI et des pouvoirs publics, au grand dam de ses concurrents qui voyaient dans cet appui administratif une forme de concurrence déloyale. Mais, le 27 juin dernier, Alain Bréau doit se résoudre à l’évidence : c’est le dépôt de bilan. Dès lors, Caravelle et Butler Capital Partner (BCP) sortent l’artillerie lourde pour l
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